..... Pour un séjour, assez inoubliable en République Dominicaine dans un ranch-écolodge d’élevage de chevaux d’allure destiné aux activités de plein air, raids, excursions, expéditions insolites. Safari photos, promenades équestres avec des chevaux de Paso.
 
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Tarde


" Et Dieu prit une poignée du vent du Sud, souffla dessus et créa le cheval. "

Y Dios tomó un punado del viento del Sur, sopló arriba y creó al caballo.

Avec le temps qui passait, la piste devenait au fur et à mesure de la progression, plus rectiligne bien moins sinueuse, beaucoup plus droite. Souvent, On commençait à discerner quelques masures enfouient sous la végétation luxuriante plutôt mieux domptée. On percevait maintenant inconsciemment, une atmosphère différente, tout autre que précédemment, pas tout à fait semblable. L'environnement immédiat, semblait habité, moins sauvage. Surgissant de taillis joliment fleuris, quelques faîtes de toiture paraissaient saluer les cavaliers encore hilares. De jolies maisonnettes bien propres et très colorées surgissaient de dessous des lambrequins finement décorés, suspendus à la base de toits en tôle ondulée peinte en rouge. Insensiblement, on se replongeait dans la civilisation. De la musique se faisait entendre le long de la piste, au travers de bosquets alignés comme à la parade et savamment décorés de façon contrastée par de fabuleuses fleurs épanouies et richement colorées. Partout, de très nombreux bergamotiers assez bien taillés, parfumaient agréablement l'allée sablonneuse et latéritique, en titillant délicatement, les sens troublés et mis en alerte des cavaliers de l'excursion. Çà et là, de jolis visages très souriants de magnifiques métisses, semblaient accueillir, mutins et fugitivement effrontés, les "jinetes orgullosos" (fiers cavaliers), cambrés de manière altière sur les selles de leurs montures aux encolures gracieusement courbées. Surviennent de suite à l'esprit, en admirant ces aimables jeunes filles, diverses pensées, réflexions, opinions, maximes, proverbes, chansons, poèmes et odes à l'amour...
"Senos de sueños - os besaré - susurando la canción – inoxidable. - Senos de seda - maravillosos - frágiles - salvajes - vencedores de mis noches. Senos celestes - caricias por mis ojos - ejes perdidos - por mis - labios – olvidados..."
(Seins de songe - je vous embrasserai -
susurrant la chanson - inoxydable - Seins de soie - merveilleux - fragiles - sauvages - vainqueurs de mes nuits - Seins célestes - caresses pour mes yeux - aiguille égarée - pour mes lèvres – oubliées...)
"Con casto corazón, con ojos puros,
e celebro, bellezat, reteniendo la sangre para que surja y siga la línea, tu contorno, para que te acuestes a mi oda como en tierra de bosques o de espuma, en aroma terrestre o en música marina, bella desnuda..." (Avec un cœur chaste avec des yeux purs   je célèbre ta beauté tenant la bride du sang de sorte qu'il puisse jaillir et tracer ton contour où tu es couchée dans mon Ode comme dans une terre de forêts ou dans la vague déferlante Dans le terreau aromatique, ou dans la musique de la mer beauté nue...) "Ahora bien, si poco a poco dejas de quererme dejaré de quererte poco a poco. Si de pronto me olvidas no me busques, que ya te habré olvidado...
"
(Cependant, si peu à peu tu cesses de m’aimer je cesserai de t’aimer peu à peu. Si soudain tu m’oublies ne me cherche pas, puisque je t’aurai aussitôt oubliée....)
"el hablar bien no cuesta dinero". (jamais beau parler n'écorche la langue).

Au détour du chemin, la terrasse couverte d'une grande maison très bigarrée et plus majestueuse que les voisines serrées contre elle, se faisait immanquablement remarquer par une musique très forte, intense, plus sonore. Cette bruyante résonance de sons paraissait s'évacuer dans un soulagement libérateur, de gigantesques enceintes acoustiques disposées aux angles de ce trottoir couvert du même toit en tôle que la maison et ouvert à tous vents. Le sol très sommairement cimenté, où étaient disposées des tables en bois destinées aux consommateurs, semblait être agité de tremblements convulsifs sous l'intensité du bruit diffusé par les hauts parleurs de la chaîne haute fidélité. A la grande surprise des voyageurs étrangers, cavaliers d'un jour, randonneurs occasionnels, mais pas tout à fait à celle de leur escorte qui elle, paraissait très habituée à ce circuit avec cet arrêt imposé. L'endroit de la halte était en fait, un accueillant et joyeux bar musical de brousse. Il donnait l'impression d'être une étape bien connue et quasi obligée, de détente après une très longue cavalcade comme celle d'aujourd'hui. L'après midi étant déjà bien avancé, ce lieu surprenant commençait à s'animer, à se peupler, à se remplir sérieusement et à bruire de tonitruante allégresse communicative. Heure bénie, semblait-il, de détente quotidienne pour toute la population autochtone des environs. Puis rigoureusement, comme issu d'un film américain d'aventure dédié à la conquête de l'ouest, le petit groupe, sur les indications du responsable en charge de la chevauchée, attache les chevaux à une barre transversale installée à cet effet juste en face de la terrasse animée. Les nouveaux venus sont regardés avec bienveillance et indulgence par tous les consommateurs déjà installés dans ce débit de boissons. Ainsi que par la plupart des jeunes filles accortes qui servent aux tables et animent ce lieu dynamique et déconcertant. On relâche les sangles des selles pour soulager les montures, les relaxer, diminuer la pression, apaiser leurs éventuelles douleurs, suite à la longue marche. On se croirait comme par miracle, transporté loin en arrière dans le temps, dans le passé, autrefois, à l'époque des fameux pionniers de l'ouest américain ou jadis, lors de la conquête des Indes occidentales par les conquistadores. Le large sourire affiché sur les faces burinées de tous les hommes de l'escorte, laisse deviner par conjecture, qu'ils se sentent en terrain tout à fait connu et qu'ils sont à coup sûr, très habitués de cet endroit perdu au beau milieu de la campagne. Aussitôt, après avoir vérifié avec ses compagnons, en bon professionnel, l'attache et le confort des montures. Le jeune farceur équilibriste qui n'y tenait plus, son large "stetson" incliné avec art sur les yeux, adopte tout à coup, une allure extrêmement lente et progressive pour se diriger en tête du groupe vers le bruyant local. La démarche chaloupée est vigilante, attentive et devient alors, celle d'un vrai "cow-boy outlaw" (garçon-vacher hors la loi), prêt à dégainer une arme à feu imaginaire et à se confronter, dans un duel sans pitié, à un adversaire très dangereux ou un justicier, voire même un shérif. L'instant mémorable, se perçoit, s'apprécie et se contemple comme un vieux western américain. La foule passée à l'état attentif, murmure sourdement de chaise en chaise, chuchote à la dérobée de table en table, susurre discrètement de pavillon d'oreille en pavillon d'oreille, pour soudain avec grand éclat, rire bruyamment. Chacun, tape fortement le plateau de sa table avec des gestes théâtraux, se contorsionne de gaité, s'esclaffe sans retenue. Toutes les filles présentes, hurlent à l'intention du jeune comique des mots doux, très tendres et des plaisanteries espiègles. Ravi de ce tout nouveau succès, le jeune plaisantin en rajoute encore un peu plus dans le jeu scénique, sachant qu'il a été inévitablement reconnu par tout le bar. Il doit être connu comme le loup blanc dans le coin, pensent aussitôt, tous les autres cavaliers de l'expédition (Ser más conocido que la ruda).
L'hilarité est générale, les applaudissements enthousiastes fusent de toutes parts. C'est comme par enchantement, la fête impromptue qui s'improvise sur-le-champ pour tout le monde. On se salue, se congratule, se tape amicalement sur l'épaule, se donne la fameuse accolade sud-américaine (se da un abrazo carińoso). Quelques jolies employées du débit de boissons, s'approchent de toutes parts pour essuyer, préparer, apprêter, tables, chaises et disposer des sets pour les nouveaux arrivants. Des bouteilles de bière sans les verres sont disposées devant chaque convive sur de minuscules cartons publicitaires mis en place préalablement. On s'installe, se place par affinités. Les cavalières de la promenade, célibataires, se rapprochent de leurs compagnons de chevauchée, un peu déconcertées, décontenancées aussi et profondément troublées par cette ambiance très latine, complètement sud-américaine, chaude, conviviale et inconnue pour elles. El narrador refuse ausitôt la bouteille que l'on a disposé autoritairement devant lui et commande à la place "un Cuba Libre", en précisant bien entendu très fort pour que tout le monde puisse entendre : "con más de Cuba que de Libre por favor". Le "Cuba" étant naturellement le rhum cubain et le "Libre" le coca cola nord-américain. Les autres consommateurs tels de grands enfants ne manquent surtout pas de rire bruyamment une seconde fois, à cette précision politicienne excessivement imprégnée de raillerie caustique. Surtout, concernant cette boisson connue du monde entier. Décidemment, le vieil homme, ne manquait jamais d'avoir de "l'esprit jusqu'au bout des doigts" et dans toutes les situations ! (tener ingenio por arrobas). En s'approchant pour servir la nouvelle commande du conteur de fables, une toute jeune et ravissante serveuse, en se retournant avec énormément de charme, vers la table opposée, s'adresse au facétieux plaisantin qu'elle semble bien connaître et avec lequel, il y a fort à parier, elle a certainement déjà eu auparavant, des relations intimes plus affectueuses et passionnelles, voire charnelles que tout simplement amicales. Souriante, elle lui dit :
- " ¡Buenos días El Loco! ¿Cómo va mi amor ? - ¿ Eres callado siempre también enamorado de todas las chicas a quiénes encuentras?" (Es tu toujours aussi amoureux de toutes les filles que tu rencontres ?).
- " ¿Y ti, mi bonita Perla, cómo te sientes ? Siempre tan bonita y dura con mi" (Et toi, ma jolie Perla, comment te sens tu ? Toujours aussi jolie et dure avec moi) – n'osant vraiment pas répondre directement à la question de la fille, un peu gèné par la réflexion de la belle petite concernant son attirance pour toutes les jolies demoiselles passant à sa portée. Embarrasé certainement aussi, que cet échange rapide, laisse clairement entendre à tous, qu'ils se connaissaient très bien antérieurement et suffisamment pour à présent, se donner avec une extrème gentillesse, respectivement surnom et prénom. Maintenant, ceux du groupe des participants attachés à l'excursion qui, ni ne l'imaginait, ni ne le savaient, découvrent compendieusement, que le jeune acrobate extravagant était surnommé "Le Fou" (El Loco), dans la région et la toute jeune et jolie demoiselle de l'estaminet "Perla" . (La Perle, personne que l'on pense aussi, excellente, parfaite).
"Después de todo te amaré como si fuera siempre antes como si de tanto esperar sin que te viera ni llegaras estuvieras eternamente respirando cerca de mí."
(Après tout je t’aimerai comme si c’était toujours avant comme si à force d’attendre sans te voir sans que tu viennes, tu étais éternellement en train de respirer près de moi.) - (Extraído de El corazón amarillo de Pablo Neruda ).


Le soir approchant, la foule excitée
  emplissait maintenant, la bruyante terrasse. Toute cette joyeuse affluence se pressait autour des quelques tables restées disponibles. Chacun de tous ces futurs consommateurs, se hâtant de montrer grande prévenance aux prédécesseurs attablés avant leur arrivée. Aucun de ces derniers, n'hésitait d'ailleurs à se lever pour aller se congratuler affectueusement avec de grandes claques dans le dos et sur les épaules. De toute part, Les couvre-chefs marquaient de taches blanches très mouvantes, l'obscurité naissante, tels des repères spéciaux installés ici et là pour signaler la nuit tombée et les tables occupées par des cavaliers. Les quolibets, les plaisanteries graveleuses, les railleries bon enfant et les gentilles moqueries fusaient à tout instant, de toutes parts. Les déclarations d'amour inévitablement aussi, dans ce milieu aux tendances machistes. Au fur et à mesure de la progression du temps qui s'écoulait dans la joie collective, l'ambiance insensiblement se réchauffait. La lune de son côté, se lèvait posément à l'horizon, tandis que la nuit descendait sur le village comme la bière et l'alcool au fond des gosiers assoiffés !
"La boca tiene sed, para qué están tus besos.
- El alma está incendiada de estas brasas que te aman. - El cuerpo incendio vivo que ha de quemar tu cuerpo. - De sed. Sed infinita. Sed que busca tu sed. - Y en ella se aniquila como el agua en el fuego."
(La bouche a soif, pour qu'ils soient tes baisers. L'âme est incendiée de ces braises qui t'aiment. Le corps incendie vif qui doit brûler ton corps. De soif. Soif infinie. Soif qui cherche ta soif. Et en elle il est annihilé comme l'eau dans le feu).
A SUIVRE:


 
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..................................................................... "Dans ces lieux hors du temps, non loin de la rêverie, le raffinement et le réel luxe est d'avoir conscience qu'il vaut beaucoup mieux être vrai voyageur que simple touriste" Ce site web a été créé gratuitement avec Ma-page.fr. Tu veux aussi ton propre site web ?
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