..... Pour un séjour, assez inoubliable en République Dominicaine dans un ranch-écolodge d’élevage de chevaux d’allure destiné aux activités de plein air, raids, excursions, expéditions insolites. Safari photos, promenades équestres avec des chevaux de Paso.
 
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Delires


Au début de chaque mois, Heng-gno, la mère des douze lunes lavait ses enfants dans un lac. Puis, chacune à leur tour, les lunes partaient pour un voyage d'un mois à travers le ciel."

Atteint d'une tristesse vague, apparemment très dépressif, en état pathologique de grande souffrance, le narrateur venait de crier à la cantonade : "Dile que la quiero...", une déclamation poétique de dévotion et de fausse amourette hurlée théâtralement sous la lune à l'intention de la voisine de table qu'il avait tenté selon son habitude, de séduire à l'estaminet de campagne de tout à l'heure. Complètement indifférent aux récits narrés auparavent par ses compagnons, il ne paraissait pas véritablement se soucier de ces mythes étranges concernant la lune et des histoires racontées. Les autres hilares, amusés par l'attitude pessimiste de "El Narrador" plaisantèrent en se lançant à l'unisson, dans un chant parodique à propos justement de la lune, afin de ne pas perdre, selon leur habitude, le plaisir de railler gentiment mais ironiquement leur vieil ami :
"Lady platónica, romántica… A la luz de la luna en el agua oscura me envuelvo en mi cabello, cierro los ojos, soño el amor idílico. Y si nosotros dos. ? Y si nosotros dos. ? Lady romántica, erótica. El cuerpo en pánicos eléctricos bailo con el efímero, la luna enciende nuestras abrazos impúdicos, imaginarios. Y si nosotros dos. ? Y si nosotros dos. ? Y si nosotros dos. ? Lady erótica, maravillosa… A la luz de la luna en el agua oscura, doy la vuelta a mis sueños de Adán y Eva… Eterna romántica…Y si nosotros dos. ? Y si nosotros dos. ? Y si nosotros dos. ? Y si... Y si... Y si..."
(Lady platonique, romantique... Au clair de la lune dans l'eau brune j'm'enroule dans mes cheveux, Je ferme les yeux, j'rêve l'amour idyllique. Et si nous deux.. ? Et si nous deux ? Lady romantique, érotique.. Le corps en panique électrique j'danse avec l'éphémère, la lune éclaire nos étreintes impudiques, imaginaires. Et si nous deux ? Et si nous deux ? Et si nous deux ?
Lady érotique, féérique... Au clair de la lune dans l'eau brune, je retourne à mes rêves d'Adam et Ève... Éternelle romantique... Et si nous deux... ? Et si nous deux... ? Et si nous deux... ? Et si... Et si... Et si...).
Les chevaux continuaient de marcher fièrement sur sur cette piste de latérite et de sable, devenue grand chemin principal et large voie de terre tassée assez pratiquée. En regardant à la dérobée, "El Narrador" éclairé par la lune, l'un des cavaliers confirma :
"El amor es: el dolor de vivir lejos del ser amado". (L'amour est : la douleur de vivre loin de l'être aimé).
Naturellement, on ne put s'empêcher de revenir assez rapidement aux fantaisies scabreuses et grivoises concernant l'astre nocturne :
"Au clair de la lune, mon ami Pierrot; Prête- moi ta plume pour jouir en solo. Ma vulve appelle qu'on lui donne un mandrin, Ouvre-moi ta porte pour baiser un brin. Au clair de la lune, Pierrot répondit : Je n'ai plus de plume, mon vit est tout p'tit. Frotte moi donc l'outil. Faut bien le branler, il est un peu mou mais peut rebander. Au clair de la lune, on y voit qu'un peu. Sa chandelle est morte et n’a plus de feu, pendant qu’à ma porte coule un flot précieux. Je suis courte vêtue, pratiquement toute nue, à bien me toucher. Si faisait belle lune, j'frotterais d'une plume jusqu'à fort pamer ma vulve affamée. Au clair de la lune, mon ami Pierrot, hélas tu n'peux plus entrer dans le jeu, brimé par ta plume, c'est pas fabuleux. Au clair de la lune, me ferais plaisir, à défaut du truc de l'ami Pierrot qui ne peut saillir avec son p'tit suc', le ferais toute seule avec une chandelle. J'en pris une très belle sans avoir d'accord. Ah ! La longue chandelle ! Je la sens encore..."

Sous cette lune pleine et bien sphérique, curieusement luminescente, grande quantité des esprit de beaucoup de cavaliers semblaient maintenant inspirés par multitude de récits baroques et féeriques propres à créer une étrange atmosphère ne semblant pas appartenir au monde naturel. Tous les randonneurs maintenant un peu dégrisés, réfléchissaient à cette nuit spéciale autant favorable à de si nombreuses et fantasques utopies plus étranges les unes que les autres. Ils avançaient au rythme tranquille de leurs chevaux mis au pas. Certains, déclamant un peu n'importe quoi à l'astre lumineux. Certainement étaient-ils aussi, un peu emportés par une intense sensation de satisfaction :
"Tu peux m'allumer, tu peux essayer, au moins vas-y. Tends-moi la perche, je serai à la hauteur. Le Soleil m'ennuie et j'attends la nuit. Lune cruelle, j'ai peur. Reviendras-tu ? Toute une journée sans nouvelle lune, mes yeux, tous les soirs, sont remplacés par deux cercles blancs de lumière, Le reflet d'un éclair de lune. Laisse-moi t'embrasser, juste un seul baiser, une caresse du bout des doigts ou est-ce trop te demander la lune. Tout c'qui nous sépare, c'est cet espace noir, quatre cent mille kilomètres à peine. J'en ai marre, la coupe est pleine lune. Peux-tu m'éclairer ? Quelle syllabe chantée sort de ta bouche ? Est-ce un "Ah !" Admiratif, ou un "Oh !" déçu ? ". Ce type qui perd ses tifs est d'une grande banalité, j'peux plus l'supporter.". Ou, au contraire, es-tu folle de moi comme je suis dingue de toi ? Lune, cette blancheur fine, cette pâleur divine, j'aime tout de toi, je connais tout de toi même si tu gardes l'une de tes faces cachée. Est-ce pour préserver l'indispensable part de mystère d'une beauté féminine ? Lune, mes yeux tous les soirs sont remplacés par deux cercles blancs de lumière. Le reflet d'un éclair de lune c'est pas pour la nuit, c'est pour toute la vie. Ne cherchons pas la bagatelle, nous l'aurons notre éternelle lune de miel attendue. Vite ! Je n'en peux plus, mon cœur est à feu et à sang, j'peux plus passer de nuit sans lune".

Les élégantes montures déplaçaient la tête de droite et de gauche en avançant, humant alentours toutes les odeurs nocturnes, soufflant bruyamment par leurs naseaux dilatés les senteurs emmagasinées. Plus personne, chez tous ces cavaliers escortés par leurs "compañeros" (compagnons d'excursion), n'osait trop regarder les ombres menaçantes formées par les branches au dessus d'eux, les buissons tapis au bord du chemin et les roches sombres les épiant au travers des grandes herbes. La psychose provoquée par les récits, les légendes et les mythes, devenait vraiment de plus en plus contagieuse, collective et vécue à présent comme une terrible menace permanente. Peut-être toutes ces déclarations à la lune était-elles probablement, une manière de cacher ses craintes ancestrales obsédantes. Le moment opportun d'après le chef de groupe, de rappeler la fameuse histoire venue de l'imagination populaire, tristement célèbre et très répandue au Mexique et dans beaucoup d'autres pays sud-américains alentours. Récit très étrange et assez paraphrénique qui a certainement dû effrayer de nombreuses générations. C'est la pénible légende d'une femme très belle, appelée "La Llorona" (la femme qui pleure). La version originelle parle des terribles plaintes et des pleurs surnaturels de cette femme de la bonne société en habit aussi noir que la nuit. Veuve avec quatre enfants à sa charge et incapable de travailler de par sa condition antérieure de grande bourgeoise très en vue dans la haute société locale. Assez vite, elle ne pût plus subvenir à ses besoins ni à ceux de ses enfants et fut obligé de vendre meubles, tableaux et patrimoine familial. Au bout d'un certain temps, elle se retrouva dans la triste situation de ne plus avoir le moindre pesos. Après juste un unique jour de réflexion, elle décida d'emmener avec le seul carrosse qui lui restait encore, alors qu'il pleuvait à torrents, ses enfants à la rivière la plus proche. Et dans un geste extrême de découragement, les poussa, là où l'eau était la plus profonde et la plus dangereuse pour qu'ils se noient, compte tenu des forts courants rencontrés à cet endroit. Notamment lors de puissantes pluies diluviennes comme c'était le cas justement ce triste soir en question. Un peu plus tard, torturée par la culpabilité, elle prit conscience de son horrible geste, commença très vite à perdre la tête et devint bientôt complètement folle. Relativement peu longtemps après, on retrouva les cadavres de quatre enfants et celui d'une très jolie femme toute vêtue de noir, flottant dans la rivière. Depuis ce jour maléfique, quand il pleut abondamment et intensément, on raconte qu'à partir de minuit, la femme qui pleure (la Llorona), sort du cimetière où elle a été inhumée, traverse la ville avec son carrosse tout en gémissant et criant effroyablement : 
- " ¡ Aaaaay mis hijos ! ¡ Donde estarán mis hijos ! "  - En cherchant ses enfants. Ses lamentations seraient tellement horrifiantes que les gens prendraient chaque fois peur à les entendre. Très longtemps, les nuits de très grosses pluies, son spectre hanta la ville et certains disent l'entendre parfois encore à présent et n'osent plus sortir de chez eux, après minuit les jours de pluies intenses et diluviennes.

"Existe un mundo en su espíritu donde los sueños y las utopías más inimaginables y chimèriques se hacen realidad... Cada uno puede entrar en eso cuando esto él quiere y cuando lo desea. Ninguna necesidad de varilla mágica, de lámpara de Aladin, de filtro de bruja o de baba de sapo. Para eso, simplemente bastan poca imaginación, muchas facultades de invención y un poco de memoria".
(Il existe un monde dans votre esprit où les rêves et les utopies les plus inimaginables et chimériques deviennent réalité... Chacun peut y entrer lorsque cela lui plait et lorsqu'il le désire. Aucun besoin de baguette magique, de lampe d'Aladin, de filtre de sorcière ou de bave de crapaud. Pour cela, il suffit simplement d'un peu d'imagination, de beaucoup de facultés d'invention et un peu de mémoire).

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