..... Pour un séjour, assez inoubliable en République Dominicaine dans un ranch-écolodge d’élevage de chevaux d’allure destiné aux activités de plein air, raids, excursions, expéditions insolites. Safari photos, promenades équestres avec des chevaux de Paso.
 
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Troubles


" Elle a toujours les yeux ouverts, et ne me laisse pas dormir. Ses rêves en pleine lumière font s'évaporer les soleils, me font rire, pleurer et rire, parler sans avoir rien à dire." (Paul Eluard)

Bref, non pour conclure, mais pour donner une marque morale, une brève sensation générale, un profond sentiment sur cette pitoyable histoire, un simple avis de commentateur. Pour exprimer une opinion sur cette triste situation, un point de vue sur des idées reçues. Sans trop se tromper et surtout par grande mansuétude, on pourrait suggérer aux jeunes filles rêveuses, que cette pénible aventure contée par Six, offrait au moins l’opportunité de rappeler qu'il y a toujours des limites, même au désespoir, avant d'aller importuner de pauvres bêtes qui n'ont quant à elles, rien demandé du tout. Si toutes ces donzelles, ces malheureuses pauvresses désenchantées, ces nécessiteuses désillusionnées, ces sottes naïves restées somme toute, assez immatures affectivement, pensaient qu'il puisse suffire de trouver un amphibien sans queue, avec une large tête, une ceinture pelvienne et deux pattes postérieures exagérément développées,  pour le saisir et l'embrasser à pleine bouche et ensuite, le voir se transformer en élégant prince charmant... C'est tout à fait confondant, proprement ahurissant !
C'est qu'elles sont, ces jeunes retardées, en décalage par rapport à la réalité ! À coup sûr, certainement atteintes du "syndrome de Peter Pan",
(ce concept des années 1983,développé par un psychanalyste inspiré par le héros de James Matthew Barrie). En effet, leurs émotions restent celles d'une enfant ! Leur évident manque d'empathie et de maturité dans la vie affective, les empêcheront de se sentir à jamais détendues et radieuses devant une relation amoureuse. Rejet de la réalité pour une autre inventée, enjolivée, idéalisée rassurante, où elles aimeront mieux se complaire. Pisseuses émotionnellement bloquées au seuil de l'adolescence ! Cependant, on ne doit pas perdre de vue qu'il faudrait absolument attirer l'attention, sonner le tocsin, déclencher l'alarme, réveiller tous les esprits sceptiques pour que l'on sache que cette affabulation est grave, très grave, importante, sérieuse, dramatique, dangereuse même ! Cela pourrait effectivement, très bien provoquer une série de fâcheuses conséquences, gênantes, désagréables, voire tout à fait malencontreuses. En effet, si on estime que le Prince Charmant n'existe pas, la crédule miséreuse ou la naïve nécessiteuse non plus ! Alors, on peut légitimement se poser la question de savoir si l'avenir de la fable, la postérité des fées, celle des crapauds trop étreints, des princesses éprises, des indigentes extrêmement bécoteuses à la confiance aveugle et des princes bien trop charmants ou très charmeurs, est finalement viable !... Vaste et difficile problème, pratiquement insoluble !

Néanmoins, on doit s'efforcer de rassurer, pour ne pas désespérer. En effet, après moultes recherches à feuilleter de vieux grimoires, on pense maintenant que les origines du premier et authentique Prince Charmant viendraient de l'Inde antique. Il s'agirait d'un roi véritable, fils de Dasharatha et de Kaushalyâ nommé Prince d'Ayodhyâ, Préah Ream ou encore "Râma Le Charmant" (Ne pas confondre avec Rama Yade), et dont la vie et les exploits héroïques seraient relatés en sanskrit dans le Râmâyana. Ce célèbre roi est représenté fort et beau, vêtu d'un sari jaune. Son épouse Neang Séda (Sita), et Dame Nature sont à ses côtés. Ses cheveux sont fixés en chignon, il porte deux grands anneaux aux oreilles et un collier très précieux au cou. Il tient à la main, très souriant, un arc et paraît fier comme le héros d'un roman de Gauthier de Costes, sieur de La Calprenède de Toulgou et de Vatimény (fier comme Artaban ou un bar tabac voire comme un p'tit banc... Enfin, comme on veut ! ). Sur son genou gauche est assise la déesse irréprochable Satî, appelée aussi "La Froide", parfois également "Attention Juste". Samma Satî en sanskrit dans le Bhâgavata Pourâna, c'est la "Pleine Conscience", la conscience vigilante de ses propres pensées, actions et motivations. Ses bras sont couverts de bijoux célestes, elle a dans sa main un lotus, cette plante sacrée considérée comme le symbole de l'Univers, attribut indispensable à toute déesse. C'est du sein du Lotus (Padma-Yoni), de l'Espace absolu, ou de l'Univers, en dehors du temps et de l'espace, qu'émane le cosmos conditionné et limité par le temps et l'espace. L’œuf d'or ou la matrice (Le Hiranya Garbha), correspond au lieu d'où est issu la création, d'où surgit Brahmâ nommé souvent le lotus céleste. Le Dieu Vishnou, la synthèse du trimūrti (Partie de la divinité suprême qui se fait triple pour présider aux différents états de l'Univers), est assoupi sur les eaux primordiales, étendu justement sur une fleur de lotus.
Tranquille, décontractée, Satî (La Froide), a les yeux fermés, maîtresse de sa position, prête à entrer dans la voie du Yoga. Derrière Râma, son frère inséparable Lakshamana, (Préah Lak),
tenant un arc et des flèches.
La recherche de Neang Séda (Sita), l'épouse de Préah Ream, exilée de force durant quatorze années par son père et incarcérée dans une forteresse lointaine gardée par un démon et le nom de "Râma Le Charmant", fait de la geste du Prince d'Ayodhyâ, l'origine du Prince Charmant des légendes occidentales.
Râma, dans l'hindouisme, est considéré comme la septième incarnation de la divinité suprême sur terre. C'est l'image de l'homme parfait. Son compagnon, le Dieu-singe
(Hanuman), fils du Dieu du vent (Vâyu), l'aide fidèlement dans toutes ses aventures (bien que vassal souvent très instable).
Ouf ! Soulagement, il semblerait malgré tout, que le gus dont au sujet duquel on parle depuis déjà pas mal de temps, existe vraiment ! Le crapaud, lui, on ne sait trop. Mais le charmant prince certainement. Quasi indubitablement !

Voilà au moins de quoi, se rassurer sur la véracité de la qualité fantasmatique de Prince Charmant. On dit qu'il est beau, charmant, romanesque, souriant et que c'est un homme parfait...! Tout pour plaire quoi ! Suffisant pour remettre les idées en place, les pendules à l'heure du temps qui passe et certaines limites à l'espace absolu, quand on a été durant de longues années, un crapaud fébrile, vulnérable aux attaques de multiples prédateurs et couvert de verrues sécrétant des toxines au goût âpre pour empêcher les malveillants de l'avaler. Certes, peut-être l'homme a t-il encore certaines dermatoses, bulbes, tubérosités venimeuses ou maladies éruptives avec quelques pustules apparentées aux verrues qui couvrent la peau d'un crapaud. Mais c'est devenu, après la transformation surnaturelle, avant tout un homme, improbable, inventé peut-être ! Bélître, certainement ! Nase assurément ! Gros bêta fatalement ! Mais un homme quand même ! Possesseur d'un destrier blanc pour emmener les naïves niaiseuses loin de toutes les sordides réalités.... Vraisemblablement aussi, possédant une splendide Flying Spur Speed bi-Turbo de douze cylindres pour les emmener le week end à plus de 300 km/h tel un bellâtre prétentieux, pareil à un enfant gâté aux ordres de sa maman Kaushalyâ ou de sa marâtre Kaikeyî ou pourquoi pas, de la bonne Fée... que d'ailleurs personne ne connaît et ne connaitra jamais.
En bref, il fut crapaud,
suite à un malfaisant sortilège jeté intentionnellement par une méchante et pernicieuse sorcière. Et suite à un baiser donné avec volupté par une naïve et gentille affolée, il est redevenu un être humain bien ennoblit ! A présent, conformément à la fable romantique, il n'en est pas moins homme, avec ses défauts et tout ce que ça peut entraîner comme faiblesses, travers, imperfections, perversions, immoralité et péchés. Si bien que, à la manière de Théophile Gautier, en parlant de mauvais penchants, on pourrait aisément réciter ces quelques vers qui viennent automatiquement à un esprit perverti, notamment comme résultat de la brusque et malencontreuse érection survenue en sortie de vase :
"Des rires frénétiques, des cris de volupté, des râles extatiques, de longs soupirs mourants, des sanglots et des pleurs : idolo del mio cuor, anima mia, mon ange, ma vie, et tous les mots de ce langage étrange que l’amour délirant invente en ses fureurs, voilà ce qu’on entend. L’alcôve est au pillage, le lit tremble et se plaint, le plaisir devient rage; ce ne sont que baisers et mouvements lascifs ; les bras autour des corps se crispent et se tordent, l’œil s’allume, les dents s’entrechoquent et mordent, les seins bondissent convulsifs."

 

Quant à la Zoophile bisexuelle, désenchantée, désabusée, cette pauvre fanatique atteinte de troubles mentaux. Cette naïve ingénue, pauvresse désillusionnée. Cette nécessiteuse stupide, jeune candide et un peu ahurie. Cette affolée qui a cru avoir été parjurée, victime désemparée. Cette jeune oréade doit cependant faire rêver nombre de petites morveuses qui se représentent à l'esprit, sans vraiment beaucoup réfléchir d'ailleurs, la Belle au Bois Dormant, Cendrillon, Chūjō-hime, Yeh Shen, Peau d'Âne, ou bien, Simba Jasmine (princesse des milles et une étoile, copine d'Aladin), Kong Sizhen (princesse han sous le règne de la dynastie féodale mandchoue), Tcherkesse (princesse circasienne du Caucase), Sarah Crewe (appelée aussi la princesse courageuse) ou encore Neige Fleur (princesse que la reine Imogine avait tenté d'étrangler avec un lacet de soie). En fait, une série de fauchées, d'indigentes, de dépourvues, qui par la grâce d'une fable dite morale, deviennent princesses célèbres mais parfois aussi, jalousées, méprisées, honnies. Quant à la détraquée, l'ardente donneuse de baisers aux anoures verruqueux, elle aimerait en ce qui la concerne, sans doute, inconsciemment et certainement, sans tout à fait comprendre la portée de ses actes, faire la peau de cet horrible et obsédé personnage encore récemment crapaud, plutôt que d'en être l'appeau. Mais hélas pour la qualité de son comportement peu sensé et contraire à la raison, elle croit au Prince Charmant ! Ne croit même qu'en cela ! En véritable démente, elle espère à chaque fois qu'elle croise un batracien au hasard de ses très douteuses pérégrinations près de mares boueuses, glauques et fétides, de vieux arbres creux, de vieux puits abandonnés, que si ce n'est lui, ce ne pourra être que son jumeau dizygote. Ce faible espoir l'emplit, et nulles longues années de solitude ne pourront l'y faire renoncer, car cela signifie pour elle, que le plus beau reste à venir... L'espoir fait vivre ! La déraison rend imprévisible ! L'amour passion rend anormal, obsessionnel, le désir indécent et névrotique ! Et, comme le déclamait si bien dans ses poèmes Anne Théroigne De Méricourt au dix-huitième siècle :
"Ah ! Qu’un bon vit me serait ici nécessaire. Ah ! Qu’un bon vit me guérirait de tout souci ! Il m’en faut un malgré ma mère, car ma foi, l’on ne peut rien faire sans un bon vit. Mon pauvre con le jour et la nuit me démange. Mon pauvre con soupire après un bon luron. J’ai beau frotter, rien ne l’arrange, Il n’a pas la vertu d’un ange, mon pauvre con. Saint Garcelin, daignez exaucer ma prière. Saint Garcelin, Donnez moi bientôt un engin. En votre honneur, sur la fougère, je veux remuer la croupière, Saint Garcelin."
Parfois, suite à certaines réminiscences erronées, mensongères, voire inventées, elle aura même jusqu'à avoir la quasi certitude qu'elle est vraiment Cendrillon ou la princesse Hasé, appelée Chūjō-hime (中将姫), aussi surnommée la Cendrillon japonaise. Elle va jusqu'à raconter à qui veut la croire, qu'un jour en Égypte, alors qu'elle macérait dans son bain, un gros aigle enleva un de ses souliers des mains de sa suivante. Et, il s'envola vers la ville de Memphis où, s'étant arrêté juste au-dessus du roi qui rendait alors la justice en plein air dans une des cours de son palais, il laissa tomber la pantoufle dans les replis de la robe royale. Les proportions mignonnes de l'objet et le merveilleux de l'aventure émurent le souverain. Il envoya aussitôt par tout le pays ses agents à la recherche de la femme dont le pied pouvait chausser une telle babouche, aussi splendide et merveilleuse. Bien entendu, ces derniers, finirent par la trouver dans la cité de Naukratis, proche de Saïs dans le delta du Nil et l’amenèrent au roi qui aussitôt l'épousa. Après sa mort, il lui fit élever un splendide tombeau d'or fin... Imposture à coup sûr de la jolie môme, mensonge, tromperie délibérée et non prouvée pour justifier ses obsessions. Alors pensez ! Même un simple prince plutôt qu'un noble roi, lui suffirait ! Prince charmant même mauvais amant, des Mille et une nuits ou d'Arabie. Ancien Bufo ou Bélître totalement sot. Pustuleux batracien ou sacré vaurien. Dans l'état où elle se trouvait, peu importait en fait :
"Quand le vent vient de l'Est, le soleil est à l'Ouest et s'endort dans les sables d'or. C'est l'instant envoûtant. Vole en tapis volant vers la magie des nuits d'Orient. Oh nuits d'Arabie Mille et une folies. Insomnie d'amour plus chaude à minuit qu'au soleil, en plein jour …"
D'autant que,
c'est sans compter qu'il est important, voire primordial, dans le monde actuel dans lequel nous vivons, de perpétuer les allégories, fables, contes de fées, mythes, légendes et autres histoires à dormir debout, pour se rassurer, se tranquilliser et dissiper ses craintes.
Alors au diable les désillusions,  il ne lui en faut qu'un, à cette belle naïve, cette nécessiteuse courageuse, cette femme incomplète ! Qu'un seul, un mâle, un mec, un gonze, un entier, un gus, un étalon, un roi, un chevalier, un prince ! L’autre, le "Charmant", le Puceau boutonneux, est forcément à sa recherche, il viendra à elle si elle ne peut le trouver la première... C'est sa recherche, sa raison d'être, sa quête, son Graal, son espoir de bonheur, elle passe ses journées à soupirer, à souhaiter, à espérer, à attendre :
"Passer ses jours à désirer, sans trop savoir ce qu’on désire. Au même instant rire et pleurer, sans raison de pleurer et sans raison de rire. Redouter le matin et le soir souhaiter d’avoir toujours droit de se plaindre, craindre quand on doit se flatter et se flatter quand on doit craindre. Adorer, haïr son tourment; à la fois s’effrayer, se jouer des entraves. Glisser légèrement sur les affaires graves, pour traiter un rien gravement, se montrer tour à tour dissimulé, sincère, timide, audacieux, crédule, méfiant; trembler en tout sacrifiant, de n’en point encore assez faire. Soupçonner les amis qu’on devrait estimer; être le jour, la nuit, en guerre avec soi-même. Voilà ce qu’on se plaint de sentir quand on aime et de ne plus sentir quand on cesse d’aimer." (Adélaïde Dufrénoy)
Obsédée,jusqu'à en être
maladivement dépravée, la pauvresse s'exaltait, s’excitait, se grisait, s’enivrait, avec des auteurs comme Pierre Louys :
"Elle tourne, elle est nue, elle est grave; ses flancs ondulent d’ombre bleue et de sueur farouche. Dans les cheveux mouillés s’ouvre rouge la bouche et le regard se meurt entre les cils tremblants. Ses doigts caressent vers des lèvres ignorées la peau douce, la chaleur molle de ses seins. Ses coudes étendus comme sur des coussins ouvrent le baiser creux des aisselles dorées. Mais la taille, ployée à la renverse, tend le pur ventre, gonflé d’un souffle intermittent, et sous l’arachnéen tissu noir de sa robe ses bras tendres, avec des gestes assoupis, ses pieds froids sur les arabesques des tapis, Cherchent l’imaginaire amant qui se dérobe …"
A SUIVRE :


 
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